Revue Contemporaine, 1858, Vol. 2

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Excerpt from Revue Contemporaine, 1858, Vol. 2: Septième AnnéePour atténuer une mesure prise si subitement et exécutée en dépit du traité de 1801, il fallait des circonstances bien graves. Il fallait que l'angleterre eût de bien sérieux griefs contre ce pauvre royaume. La liste, en effet, en est assez longue. Cette vaste pro vince, peuplée de 21 millions d'âmes et rapportant en moyenne un revenu de 1 million de livres sterling, était, nous dit - ou, mal admi nistrée. L'anechie y régnait d'un bout à l'autre. La fraude, l'escro querie et la rapine s'y pratiquaient sur une vaste échelle. Le mo nuque était vieux et faible, ses fils étaient jeunes et dissipés. Quant aux ministres et aux oeurfisans, ils faisaient leurs orges à qui mieux mieux. Un rapport du général Outram, daté du 15 mars 1855, nous apprend que, dans cette malheureuse contrée, l'armée n'était composée que de voleurs et de brigands que la jus tics était méconnue et que la police dormait au coin des rues. 1 J'ai eu le pénible devoir, continue le général, de démontrer que la condition lamentable de ce royaume a été amenée par l'indolenoe et lamauvaîse administration du roi. J'ai indiqué que les affaires d'aoude sont encore dans le même état où les avait, à plusieurs reprises, trouvées le colonel Sleeman. Les réformes demandées au roi d'une manière péremptoire par lord Hardinge, il y a sept ans, n'ont pas encore été efi'ectuées. Je n'ai donc aucune hésitation à déclarer que les clauses du traité de 1801 ne doivent plus empêcher le gouvernement britannique d'evoir recours aux mesures extrêmes qui, seules, peuvent apporter un remède efficace à l'etat misérable de cette province.About the PublisherForgotten Books publishes hundreds of thousands of rare and classic books. Find more at www.forgottenbooks.comThis book is a reproduction of an important historical work. Forgotten Books uses state-of-the-art technology to digitally reconstruct the work, preserving the original format whilst repairing imperfections present in the aged copy. In rare cases, an imperfection in the original, such as a blemish or missing page, may be replicated in our edition. We do, however, repair the vast majority of imperfections successfully, any imperfections that remain are intentionally left to preserve the state of such historical works.