Histoire de Madame de Bellerive, ou Principes sur l'Amour Et sur l'Amitié (Classic Reprint)

Bücher

Angebote / Angebote:

Excerpt from Histoire de Madame de Bellerive, ou Principes sur l'Amour Et sur l'AmitiéÛur, Madame c'el'r la bonne éduca tion qu'a reçu de fa mere la Marquife de lifîeval, qui m'engage à vous a¿'urer qu'il n'y a furement rien de vrai dans le cônte ridicule qu'on vous a fait fur elle. Dai gnez ré¿échir, Madame, fur les principes qui menent à préfent les gens d'un certain' ton, nous ne fommes plus aujourd'hui ef claves des préjugés du peuple, nous fça. Vons apprécier tous ces dehors de fagdl'e, cette modefiie affichée cette régularité dont fe piquoient' fi ridiculement' nos vieux peres, qu'ils appelloient bonne ment vertu. Nous fçavons à préfent que J' A ijla vertu confifle uniquement dans l'bounê teté que c'efl manquer ewentiellcment à foi-même, au public, que de donner la moindre atteinte à cette honnêteté. La Marquife de Lill'eval perfonne bien née, nouvelle mariée vivant avec la meilleure compagnie pénétrée certainement de la vérité de ce principe n'a donc point été capable d'afficher la conduite fécrerte d'une amie refpe&able, par fon rang par fon état, ainfi, ce qui fait le fond de l'hiûoi re qu'on vous a rapportée n'e¿: que ces médifances ordinaires que fe permettent les plus frivoles de nos jeunes gens qui n'ont pas encore acquis cette honnête/d par prin cipe, qui ei't la véritable feule vertu. Vous fçavez d'ailleurs que c'e¿: à la publication de la Paix après la guerre en 1748 que la Marquife e¿: fortic du Couvent où vous l'avez vue que de puis l'äge d'environ dix ans, elle a tou jours demeuré avec fa mere jufqu'à fon mariage au commencement de cette an née, vous ne pouvez douter de la bon ne éducation qu'elle en a reçu. J'ai fou vent été moi-même témoin des leçons les plus utiles que lui a donné la Comte¿'e de Bellerive, je puis répondre que la Marqui fé en a bien profité qu'elle n'efi: pascapable de manquer à l'honnêteté. Mais pour vous perfuader encore mieux, je veux vous rapporter mm à mm la meilleure de ces leçons'que j'ai entendu donner bien attentivement à laquelle je donnai lieu c'eft l'hif'coire véritable fincère de' la mere, c'efi l'exprefiion de tous fes l'en rimeurs de fes\plus fecretes penfées enfin c'éll: le récit qu'elle nous fit pendant deux jours il l'a Campagne, qui nous occupa bien plus agréablement que le meil leur Roman. Le petit triomphe que ce re cit m'a procuré nïengagea fur le champ à le mettre par écrit, j'en ai fait part depuis à. La comteiïe c'e¿' avec elle - même que je l'ai revu corrigé je vais le copier exa&ement, ainli vous pouvez compter_ fur l'exaétitude la plus fc1*upuleufe de ce que je vous marque aujourd'hui 3, Septem-v bre 1761. Voici donc la converfarion, tel le qu'elle.a été tenuë c'ét0it il y a trois ans à le 18 Août, deux heures après le dîné.About the PublisherForgotten Books publishes hundreds of thousands of rare and classic books. Find more at www.forgottenbooks.comThis book is a reproduction of an important historical work. Forgotten Books uses state-of-the-art technology to digitally reconstruct the work, preserving the original format whilst repairing imperfections present in the aged copy. In rare cases, an imperfection in the original, such as a blemish or missing page, may be replicated in our edition. We do, however, repair the vast majority of imperfections successfully, any imperfections that remain are intentionally left to preserve the state of such historical works.