Encyclopédie des Sciences Religieuses, Vol. 10

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Excerpt from Encyclopédie des Sciences Religieuses, Vol. 10: Onction-ProtestantismeS 'oindre les che1eux et labarbe, on1e faisait surtout dans les banquets et dans les circonstances heureuses (ps XXIII, 5, CIV, 15, Amosvi, 6) En signe de tristesse, de deuil ou de Jeûne, on négligeait de le faire (2 Sam. XII, 20, XIV, Ou employait l'huile comme remède rans les maladies et pou1° le traitement des blessures (es. I, Dans 181| langage de l'ancien Testament, l'huile est un symbole de force' (ps. LXXXIX, 21, XCII, de luxe, d abondance (deut. XXVIII, 40° Ps. XXIII, 5, Ecclés. IX, de joie (es. LXI, 3, Ps. XLV, 8) de lumière spirituelle. La plupart de ces usages existaient encore au temps apostolique, et nous en retrouvons des traces dans le Nouveau Testament (luc VII, 38, 46, X, 34 Matth. VI, 17, Marc VI, 13, Jacq. V, 14) Fonction y représente symboliquement les lumières du. St - Esprit (act. IV, 27, X, 38, 2 001° 1, Jean II, 20 Il est très probable qu'au premier siecle le seul usage religieux de l'huile ait été1'onction des malades, accompagnée de prières, recom mandée par Jacques (v, 14 ss.) dans le but d'obtenir leur° guérison. Mais Fonction ne tarda pas àjoue1° un rôle secondaire, il est vrai, dans un certain nombre de rites religieux. Ou oignait les catéchumènes eu. Moment où ils se présentaient pou1° être admis comme tels, le bap teme fut de bonne heure suivi d'une onction su1° le sommet de latête, symbole du sacerdoce spirituel (tertul., De Baptismo, c. Lors<îuew ia confirmation fut séparée du baptême, elle fut accompagnée def l'o'nction du saint chréme su1° le front, symbole de la grâce qui découle du Saint - Esprit, et du parfum des vertus chrétiennes° enfin Fonction des prêtres et des rois de l'ancienne alliance, se retrouva dans le sacrementde l'ordination et dans le sacre des rois. Mais de tous ces rites religieux, le plus important est l'eetrême - onctz'on, le cinquième des sept sacrements de l'eglise catholique, qu'on ad mi nistre aux mourants après la confession et l'eucharistie. Cet usage est venu insensiblement d'une fausse application du passage déjà cité de Jacques V, 14-15: Quelqu'un parmi vous est-il malade, qu'il fasse appeler les anciens de l'eglise, et que ceux-ci prient pour lui, après l'avoir° oint d'huile au nom du Seigneur, la prière de la foi sauvera le malade, le seigneur 1e relèvera, et s'il a commis des péchés ils lui seront pardonnés. C'est là une simple recommandation apos tolique: Jacques ne dit pas que cet usage vienne de'jésus, comme le fait Paul lorsqu'il parle de la sainte-cène. 11 est évident d'un autre côté, qu'il s'agit là surtout de la guérisondu malade. C'estle but principal du rite recommandé: Si le malade a commis des péchés (con sidérés comme étant la cause de la maladie, Matth. IX, 2 Jean V, 14 IX, ces peches lui seront pardonnés, et la guérison sera ainsi obte nue. L'huile'nejoue du reste ici qu'un rôle secondaire: c'est la prière de la foi qui sauvera le malade. Les mêmesbbservations s'appliquent au passage Marc VI, 13, qui est moins explicite, et où on a voulu voi1° l'institution de l'extrême-onction par Jésus - Ghrist ou par les apôtres. Cet usage de l'huile dans les maladies n'a rien d'extraordi naire, cardéjà chez les Israélites et dans toute l'antiquité on trouve1a croyance aux propriétés médicinales de l'huile. Cette tradition se.About the PublisherForgotten Books publishes hundreds of thousands of rare and classic books. Find more at www.forgottenbooks.com